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The City of God (Dē Civitate Deī contra paganōs, or The City of God against the Pagans is a 22 book work by Augustine of Hippo that he wrote over a 15 year period during his old age.

Introduction

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[Pr] Gloriosissimam ciuitatem Dei siue in hoc temporum cursu, cum inter impios peregrinatur ex fide uiuens, siue in illa stabilitate sedis aeternae, quam nunc expectat per patientiam, quoadusque iustitia conuertatur in iudicium, deinceps adeptura per excellentiam uictoria ultima et pace perfecta, hoc opere instituto et mea ad te promissione debito defeendere aduersus eos, qui conditori eius deos suos praeferunt, fili carissime Marcelline, suscepi, magnum opus et arduum, sed Deus adiutor noster est. Nam scio quibus uiribus opus sit, ut persuadeatur superbis quanta sit uirtus humilitatis, qua fit ut omnia terrena cacumina temporali mobilitate nutantia non humano usurpata fastu, sed diuina gratia donata celsitudo transcendat. Rex enim et conditor ciuitatis huius, de qua loqui instituimus, in scriptura populi sui sententiam diuinae legis aperuit, qua dictum est: Deus superbis resistit, humilibus autem dat gratiam. Hoc uero, quod Dei est, superbae quoque animae spiritus inflatus adfectat amatque sibi in laudibus dici: Parcere subiectis et debellare superbos. Vnde etiam de terrena ciuitate, quae cum dominari adpetit, etsi populi seruiant, ipsa ei dominandi libido dominatur, non est praetereundum silentio quidquid dicere suscepti huius operis ratio postulat si facultas datur.

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Augustine opposes the terrestial city and the heavenly city:

« En écrivant cet ouvrage dont vous m’avez suggéré la première pensée, Marcellinus, mon très cher fils, et que je vous ai promis d’exécuter, je viens défendre la Cité de Dieu contre ceux qui préfèrent à son fondateur leurs fausses divinités; je viens montrer cette cité toujours glorieuse, soit qu’on la considère dans son pèlerinage à travers le temps, vivant de foi au milieu des incrédules, soit qu’on la contemple dans la stabilité du séjour éternel, qu’elle attend présentement avec patience, jusqu’à ce que la patience se change en force au jour de la victoire suprême et de la parfaite paix. [...] C’est pourquoi nous aurons plus d’une fois à parler dans cet ouvrage, autant que notre plan le comportera, de cette cité terrestre dévorée du désir de dominer et qui est elle-même esclave de sa convoitise, tandis qu’elle croit être la maîtresse des nations. »

L'auteur avait été marqué par la chute de Rome, qui l'avait profondément déconcerté, mais il projetait depuis longtemps d'écrire un livre sur le royaume de Dieu et l'Église terrestre. Comment la ville ou résidait le pape pouvait-elle ainsi s'effondrer, et sa civilisation (qui depuis Constantin Ier était officiellement chrétienne) apparemment commencer à disparaître ?

La tentative de réponse est que l'édifice auquel il convient de s'attacher et de travailler n'est pas la cité des hommes, mais ce qu'il nomme la cité de Dieu. Le sujet de l'œuvre est donc l'opposition des deux cités, leurs origines, leurs développement, leur fin :

Les deux cités, en effet, sont mêlées et confondues ensemble pendant cette vie terrestre jusqu’à ce qu’elles se séparent au dernier jugement. Exposer leur naissance, leur progrès et leur fin, c’est ce que je vais essayer de faire, avec l’assistance du ciel et pour la gloire de la cité de Dieu, qui tirera de ce contraste mi plus vif éclat (livre I).

Dans un premier temps (livres un à dix), Augustin traite de la religion des Anciens qu'il considère comme superstiteuse : d'une part il réfute ceux qui adorent les dieux pour les avantages qu'ils procurent en cette vie (livres un à cinq), d'autre part, ceux qui cherchent la félicité éternelle par ces mêmes dieux (livres six à dix) ; les livres onze à vingt-deux sont consacrés à l'origine et aux oppositions des deux cités.

Le pillage de Rome par les Goths (livre premier)

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Les romains, après le pillage de Rome, attribuèrent ces malheurs à la religion chrétienne et, en particulier, à l’interdiction du culte des dieux. Augustin s'élève contre cette opinion :

  • d'une part, les dieux romains sont totalement impuissants à protéger les paiens, et c'est le nom du Christ qui, dans l'horreur générale, a fait épargner de nombreuses personnes, même non-chrétiennes. Ceux qui ont été ainsi sauvés sont donc particulièrement ingrats de l'insulter aujourd'hui.
  • d'autre part, les bons comme les méchants subissent également les maux de cette vie. Ainsi, pour justifier le mal, Augustin soutient-il que les méchants le subissent pour être corrigés, et les bons pour être affermis dans leur vertu et pour éviter des fautes à venir. Ils soulignent notamment que l'on ne doit accorder trop d'importance aux dommages subis par le corps : seul la conscience est pour nous le témoin de notre purété. Par exemple, selon lui, le viol des mères de familles et des vierges par les barbares n'est pas une faute pour ces femmes, si elles ont maintenu intérieurement leur vertu de chasteté. Cet outrage ne doit donc pas conduire au suicide, car la dignité de ces femmes est intacte, et c'est là leur valeur.

Le culte des faux dieux romains (livres deuxième et troisième)

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Augustin montre que Rome n'a jamais été protégée par ses dieux, et que ceux-ci sont donc faux ; tout ce que Rome a reçu de ses dieux ce sont les vices et la corruption de l'âme (livre deuxième) et les maux liés aux biens de ce monde (livre troisième).

La véritable origine de la puissance romaine (livre quatrième)

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Augustin montre dans ce livre que ce ne sont pas les dieux qui ont permis la grandeur de la puissance romaine, mais les décrets souverains du Dieu unique et véritable.

Importance et valeur de l'œuvre

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  • Jugement littéraire : du point de vue de la construction et de l'argumentation, la Cité de Dieu a été jugée sévèrement pour certaines de ses parties (par exemple livres VI à X) confuses, hors-sujet, sophistiques, et remplies de contre-sens à propos de certains des adversaires d'Augustin.
  • Influence culturelle :

Liens

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Liens externes

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en:City of God

Cite de Dieu, La Cite de Dieu, La Cite de Dieu, La